Promesses et limites du «biochar» pour stocker le CO2

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Il régénère les sols acides et piège le dioxyde de carbone pendant des centaines d’années : le Produit par la pyrolisation de végétaux, le «charbon biologique» piège le gaz de façon durable tout en réduisant l’acidité des sols.

Le Giec le reconnaît dans son dernier rapport : malgré les efforts engagés pourréduire nos émissions de gaz à effet de serre, les technologies visant à éliminer le CO2 de l’atmosphère seront quasi incontournables pour atteindre l’objectif de neutralité carbone qu’un grand nombre de pays s’est fixé à horizon 2050.

Nommées «CDR» (pour carbon dioxide removal), elles visent à capturer le gaz à effet de serre avant de l’enterrer de façon permanente. Si ces procédés peuvent s’avérer très coûteux et peu «matures» sur le plan technologique, certains consistent plus simplement à se servir des végétaux qui captent naturellement le dioxyde de carbone pour fabriquer la matière organique qui les fait grandir. C’est le cas du «charbon biologique», plus souvent appelé «biocar» : cité à maintes reprises dans les derniers rapports du Giec, il suscite l’intérêt croissant des scientifiques et des industriels. En témoigne l’essor de la start-up française NetZero, qui vient d’inaugurer sa deuxième…

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