Saint-Félicien : Un nouveau contrat avec Hydro-Québec pour faire …

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Le contrat de l’usine de cogénération de Saint-Félicien avec Hydro-Québec devra être renouvelé dès que possible pour permettre le financement de projets évalués à plus de 30 millions$ dans le parc industriel de la bioéconomie.

Deux importants projets d’une valeur de plus de 30 millions de dollars sont en attente du renouvellement du contrat de l’usine de cogénération de Saint-Félicien, soit le Centre de valorisation de la biomasse forestière (CVBF) et l’usine de CharTech Solutions, qui vise à produire du biochar et de l’hydrogène.

«On a un contrat jusqu’en novembre 2026 avec Hydro-Québec», mentionne Dino Mili, gestionnaire à la Société de cogénération de Saint-Félicien.

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Si l’entente n’est pas renouvelée ou prolongée, les projets de développement ne pourront pas voir le jour, car les développeurs ne pourront pas obtenir de garanties pour leurs prêts, explique-t-il. Par exemple, Investissement Québec n’offrira pas de prêt s’il n’y a pas de garanties à long terme. Pourtant, et organisme gouvernemental fait partie de la même famille que le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, mais les visions sont parfois différentes et les informations ne circulent pas toujours bien.

Andrew White, de CharTech Solutions, et Dino Mili, gestionnaire de la Société de cogénération de Saint-Félicien.
Andrew White, de CharTech Solutions, et Dino Mili, gestionnaire de la Société de cogénération de Saint-Félicien. (Guillaume Roy/Le Quotidien)
Le nouveau plan dévoilé par Hydro-Québec était donc très attendu, car plusieurs fonctionnaires devaient en tenir compte pour des décisions importantes.

«C’est un plan très ambitieux qui va dans la bonne direction, estime Dino Mili. L’objectif est de créer davantage de valeur avec l’énergie renouvelable et c’est exactement ce qu’on veut faire.»

En plus de produire de l’énergie renouvelable avec les résidus des scieries, les projets connexes comme le CVBF et l’usine de CharTech permettront eux aussi de décarboner le Quéec. «Il sera possible de produire du biochar pour l’industrie métallurgique et de l’hydrogène pour le transport», fait-il remarquer.

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